JO de Paris 2024 : Anne Hidalgo fait le grand saut dans la Seine !
18 juillet 2024 18:45
© France Télévisions - Rédaction Sport
A quelques jours du coup d'envoi tant attendu des Jeux Olympiques de Paris 2024, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a marqué un tournant historique en plongeant dans la Seine. Cet acte symbolique vise à souligner les efforts considérables qui ont été entrepris durant ces dernières années pour rendre la Seine propre et baignable, un objectif que la ville s'était fixée pour les JO.
Promesse tenue
Sous un soleil radieux, dans une eau à 20°C et un débit en baisse, la maire de Paris a tenu sa promesse en prouvant que la Seine est désormais baignable. Ce succès est d'autant plus important que la dépollution du fleuve était l'un des piliers de la candidature de Paris pour les JO de 2024.
Neuf jours avant l’ouverture des Jeux olympiques, soit le mercredi 17 juillet 2024, à deux pas de l'Hôtel de Ville, au niveau du bras Marie, Anne Hidalgo la maire de la ville-hôte, Tony Estanguet le président du Cojo (Comité d'Organisation des Jeux Olympiques), Marc Guillaume le préfet d'Île-de-France et, Pierre Rabadan l’adjoint à la Maire de Paris en charge du Sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine, se sont jetés dans l'eau à 10h, suivis d'un cortège de nageurs invités pour l'occasion.
C’est sous l'œil des caméras et sous les yeux de centaines de spectateurs et de badauds massés sur le pont Sully, que ce petit monde a parcouru une centaine de mètres en crawl, un acte symbolique accompli plus de 100 ans après l'arrêté préfectoral qui avait interdit en 1923 la baignade dans le fleuve.
A la sortie de l’eau Anne Hidalgo a déclaré : “C'est un "jour de rêve (...) la promesse a été tenue (...) C'est beaucoup de travail, il y avait une dimension technique, les infrastructures à connecter, tous les bateaux... et nous l'avons fait." Et de poursuivre : "Les Jeux ont été un accélérateur et cette baignade symbolique marquera une date butoir et sera un héritage majeur.” Marc Guillaume a lui aussi exprimé sa satisfaction : "On l'a fait et on est prêt pour que Tony Estanguet puisse organiser les JO."
Neuf jours avant l’ouverture des Jeux olympiques, soit le mercredi 17 juillet 2024, à deux pas de l'Hôtel de Ville, au niveau du bras Marie, Anne Hidalgo la maire de la ville-hôte, Tony Estanguet le président du Cojo (Comité d'Organisation des Jeux Olympiques), Marc Guillaume le préfet d'Île-de-France et, Pierre Rabadan l’adjoint à la Maire de Paris en charge du Sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine, se sont jetés dans l'eau à 10h, suivis d'un cortège de nageurs invités pour l'occasion.
C’est sous l'œil des caméras et sous les yeux de centaines de spectateurs et de badauds massés sur le pont Sully, que ce petit monde a parcouru une centaine de mètres en crawl, un acte symbolique accompli plus de 100 ans après l'arrêté préfectoral qui avait interdit en 1923 la baignade dans le fleuve.
A la sortie de l’eau Anne Hidalgo a déclaré : “C'est un "jour de rêve (...) la promesse a été tenue (...) C'est beaucoup de travail, il y avait une dimension technique, les infrastructures à connecter, tous les bateaux... et nous l'avons fait." Et de poursuivre : "Les Jeux ont été un accélérateur et cette baignade symbolique marquera une date butoir et sera un héritage majeur.” Marc Guillaume a lui aussi exprimé sa satisfaction : "On l'a fait et on est prêt pour que Tony Estanguet puisse organiser les JO."
Le président de la République manque à l’appel
En cette matinée ensoleillée, le groupe de nageurs n'était pas accompagné du président Emmanuel Macron, qui avait pourtant promis, fin février, qu'il se baignerait aussi, sans toutefois préciser la date.
La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra s'était, quant à elle, baignée dans la Seine en catimini le samedi 13 juillet, soit 4 jours avant la baignade programmée de la maire de Paris.
La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra s'était, quant à elle, baignée dans la Seine en catimini le samedi 13 juillet, soit 4 jours avant la baignade programmée de la maire de Paris.
Des derniers résultats positifs
Les résultats sont spectaculaires. Les analyses de l'eau de la Seine montrent une amélioration constante de la qualité, avec des niveaux de bactéries largement en dessous des seuils tolérés pour la baignade. Cette transformation a ainsi permis à Anne Hidalgo de tenir sa promesse et de démontrer que la Seine est désormais un lieu sûr pour la baignade. Cet événement est également un message fort envoyé au monde entier : Paris est prête pour les JO, non seulement avec des infrastructures de classe mondiale mais aussi avec un engagement ferme envers l'environnement.
Comme le précise le site France 24, ces deux dernières semaines, malgré un débit de la Seine toujours élevé (environ 400 m³/seconde ce mardi), ce qui nuit à la qualité de l'eau, la mairie et la préfecture de région ont annoncé des résultats bactériologiques globalement positifs. Cela fait suite à plusieurs mauvaises analyses en juin dues à la pluie.
Selon les deux derniers prélèvements réalisés le 26 juin et le 4 juillet par l'ONG Surfrider sur le parcours olympique, la teneur en E. Coli et en entérocoques, les deux bactéries fécales mesurées pour autoriser ou non la baignade, était conforme aux normes des fédérations internationales des sports concernés. "Les eaux sont propres à la baignade à l'heure actuelle", a déclaré Marc Valmassoni, coordinateur eau et santé chez Surfrider, regrettant toutefois que la teneur en produits chimiques ne soit pas prise en compte par les autorités.
Juste à temps pour Anne Hidalgo, qui a pris des cours de plongeon pour cette baignade initialement prévue le 23 juin, puis reportée à cause du mauvais temps et des élections législatives. En plus de tenir sa promesse de se baigner, une promesse non tenue par son prédécesseur Jacques Chirac en 1990, la maire voit un de ses engagements se concrétiser : dès l'été 2025, tous les Parisiens devraient être autorisés à se baigner sur le bras Marie, à Bercy et sur le bras de Grenelle.
Comme le précise le site France 24, ces deux dernières semaines, malgré un débit de la Seine toujours élevé (environ 400 m³/seconde ce mardi), ce qui nuit à la qualité de l'eau, la mairie et la préfecture de région ont annoncé des résultats bactériologiques globalement positifs. Cela fait suite à plusieurs mauvaises analyses en juin dues à la pluie.
Selon les deux derniers prélèvements réalisés le 26 juin et le 4 juillet par l'ONG Surfrider sur le parcours olympique, la teneur en E. Coli et en entérocoques, les deux bactéries fécales mesurées pour autoriser ou non la baignade, était conforme aux normes des fédérations internationales des sports concernés. "Les eaux sont propres à la baignade à l'heure actuelle", a déclaré Marc Valmassoni, coordinateur eau et santé chez Surfrider, regrettant toutefois que la teneur en produits chimiques ne soit pas prise en compte par les autorités.
Juste à temps pour Anne Hidalgo, qui a pris des cours de plongeon pour cette baignade initialement prévue le 23 juin, puis reportée à cause du mauvais temps et des élections législatives. En plus de tenir sa promesse de se baigner, une promesse non tenue par son prédécesseur Jacques Chirac en 1990, la maire voit un de ses engagements se concrétiser : dès l'été 2025, tous les Parisiens devraient être autorisés à se baigner sur le bras Marie, à Bercy et sur le bras de Grenelle.
Une dépollution de la Seine qui a un coût
Depuis 2016, 1.4 milliard d'euros, dont 700 millions de la part de l'État, ont été investis pour le nettoyage de la Seine. Environ 24 000 branchements d'eau supplémentaires ont été installés pour l'assainissement, une opération ayant coûté 300 millions d'euros, a indiqué fin 2023 Marc Guillaume, le préfet de la région Île-de-France.
Dans son article, le site en ligne France 24, précise que le plan de nettoyage de la Seine comprend la modernisation des stations d'épuration, le raccordement des péniches au tout-à-l'égout, et le ramassage des déchets plastiques. Cinq ouvrages majeurs ont été réalisés, dont un bassin de rétention des eaux pluviales et usées près de la gare d'Austerlitz, une véritable cathédrale souterraine creusée en plein centre de Paris.
Mais le fleuve sera-t-il prêt pour le jour J ? Après la cérémonie d'ouverture, les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet & 5 août), de natation marathon (8 et 9 août) et de para-triathlon (1er et 2 septembre) doivent se tenir dans la Seine. Or, relate France 24, en août 2023 les répétitions de ces disciplines ont tourné au cauchemar pour les organisateurs, contraints d'annuler plusieurs jours d'épreuves-tests en raison d'une eau impropre à la baignade. En cas de précipitations intenses, de l'eau non traitée peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que les nouveaux ouvrages de rétention doivent empêcher. Le plan B consiste à reporter de quelques jours les épreuves, tandis qu'un plan C prévoit de déplacer la natation marathon à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Dans son article, le site en ligne France 24, précise que le plan de nettoyage de la Seine comprend la modernisation des stations d'épuration, le raccordement des péniches au tout-à-l'égout, et le ramassage des déchets plastiques. Cinq ouvrages majeurs ont été réalisés, dont un bassin de rétention des eaux pluviales et usées près de la gare d'Austerlitz, une véritable cathédrale souterraine creusée en plein centre de Paris.
Mais le fleuve sera-t-il prêt pour le jour J ? Après la cérémonie d'ouverture, les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet & 5 août), de natation marathon (8 et 9 août) et de para-triathlon (1er et 2 septembre) doivent se tenir dans la Seine. Or, relate France 24, en août 2023 les répétitions de ces disciplines ont tourné au cauchemar pour les organisateurs, contraints d'annuler plusieurs jours d'épreuves-tests en raison d'une eau impropre à la baignade. En cas de précipitations intenses, de l'eau non traitée peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que les nouveaux ouvrages de rétention doivent empêcher. Le plan B consiste à reporter de quelques jours les épreuves, tandis qu'un plan C prévoit de déplacer la natation marathon à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Les avantages de prendre des cours de natation
Au-delà du symbole, l'acte d'Anne Hidalgo met aussi en évidence l'importance de savoir nager et de prendre des cours de natation, tant pour les enfants que pour les adultes. En effet, la natation est une compétence essentielle pour la sécurité et offre également des bienfaits considérables pour la santé physique et mentale. Elle renforce le système cardiovasculaire, améliore la coordination et la flexibilité, et contribue à réduire le stress. De plus, savoir nager permet de profiter pleinement des activités nautiques et de se sentir en sécurité dans l'eau, que ce soit en piscine, en mer ou, comme le montre l'exemple d'Anne Hidalgo, dans des fleuves comme la Seine.
Avec la Seine, quasi-prête à accueillir des nageurs, il est plus pertinent que jamais de promouvoir l'apprentissage de la natation, afin que chacun puisse profiter des nouvelles opportunités offertes par un fleuve dépollué, transformé.
Envie de vous mettre ou remettre à la natation ? Pourquoi ne pas vous tourner vers un maître-nageur qualifié ? Il offre un apprentissage sécurisé et personnalisé mais aussi, vous guide avec expertise pour devenir un nageur confiant et compétent. Faites-votre choix sur Jemepropose.com.
Avec la Seine, quasi-prête à accueillir des nageurs, il est plus pertinent que jamais de promouvoir l'apprentissage de la natation, afin que chacun puisse profiter des nouvelles opportunités offertes par un fleuve dépollué, transformé.
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