Nouveau : le stage d’observation en milieu professionnel pour les élèves de seconde
26 juin 2024 16:24
© Ministère de l'Education Nationale
C’est un décret du 29 novembre 2023 qui fixe la mise en place d’un stage obligatoire pour les élèves de seconde générale et technologique. Pour la première fois cette année, plus de 500 000 élèves de seconde effectuent un stage d’observation qui se déroule du 17 au 28 juin 2024. Cette initiative, introduite par le ministère de l'Éducation nationale, vise à familiariser les jeunes avec le monde du travail dès le début de leur parcours au lycée. Ce stage, d'une durée de 15 jours, est l’opportunité pour les élèves de découvrir un secteur d'activité, de mieux comprendre les réalités professionnelles et de mûrir leur projet d'orientation.
Pourquoi un (autre) stage d'observation ?
Le principal objectif de ce stage d'observation est de permettre aux élèves de seconde de se confronter à la réalité du monde professionnel. Il s'agit de leur offrir une première expérience qui les aidera à confirmer ou à réorienter leur projet scolaire et professionnel. En observant les pratiques, les rythmes et les exigences d'une entreprise, les élèves peuvent mieux appréhender les compétences nécessaires et les possibilités de carrière qui s'offrent à eux. De plus, ce stage vise à développer certaines compétences transversales telles que la ponctualité, le respect des consignes, la communication et le travail en équipe. Il s'agit aussi de sensibiliser les jeunes aux différentes filières professionnelles, qu'elles soient techniques, commerciales, artistiques, ou scientifiques, afin de leur donner des clés pour faire des choix d'orientation plus éclairés.
Comme le stage d’observation effectué en classe de 3ème, le stage de seconde est obligatoire. Les élèves pourront donc réaliser deux immersions en entreprise durant leur scolarité, ce qui est censé les aider à choisir leur orientation professionnelle. Cette année, les élèves de seconde générale et technologique effectuent un stage de 2 semaines qui se déroule du 17 au 28 juin 2024. Il s’agit d’un stage d’observation qui peut être réalisé dans une entreprise, une association, une administration, un établissement public ou une collectivité territoriale.
Sur son site, le ministère de l'Éducation nationale explique que le but de cette mesure “est de permettre aux élèves de découvrir différentes facettes du monde professionnel pour envisager ensuite un choix d'orientation plus libre, mieux éclairé.” Cette initiative est considérée comme l'une des pierres angulaires de "la reconquête du mois de juin", promue par Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale. Pour compenser ces vacances anticipées et dans une stratégie d’accompagnement des élèves, le gouvernement souhaite remobiliser tous les élèves pendant les épreuves du Baccalauréat 2024. Alors que les élèves de première et terminale passeront leurs examens entre le 14 juin et le 3 juillet, les élèves de seconde effectueront leur stage durant cette période.
Comme le stage d’observation effectué en classe de 3ème, le stage de seconde est obligatoire. Les élèves pourront donc réaliser deux immersions en entreprise durant leur scolarité, ce qui est censé les aider à choisir leur orientation professionnelle. Cette année, les élèves de seconde générale et technologique effectuent un stage de 2 semaines qui se déroule du 17 au 28 juin 2024. Il s’agit d’un stage d’observation qui peut être réalisé dans une entreprise, une association, une administration, un établissement public ou une collectivité territoriale.
Sur son site, le ministère de l'Éducation nationale explique que le but de cette mesure “est de permettre aux élèves de découvrir différentes facettes du monde professionnel pour envisager ensuite un choix d'orientation plus libre, mieux éclairé.” Cette initiative est considérée comme l'une des pierres angulaires de "la reconquête du mois de juin", promue par Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale. Pour compenser ces vacances anticipées et dans une stratégie d’accompagnement des élèves, le gouvernement souhaite remobiliser tous les élèves pendant les épreuves du Baccalauréat 2024. Alors que les élèves de première et terminale passeront leurs examens entre le 14 juin et le 3 juillet, les élèves de seconde effectueront leur stage durant cette période.
Comment trouver un stage ?
Lancée le 30 novembre 2023, l'opération "Mon stage de seconde" visait à mobiliser l’ensemble du tissu économique du pays afin de permettre au plus grand nombre de lycéens de seconde générale et technologique de bénéficier d’offres de stage de qualité partout en France, accessibles sur une plateforme nationale. À l'occasion de ce lancement, plus de 300 entreprises et organisations s'étaient engagées à accueillir des stagiaires dès juin 2024. Les secteurs public, associatif et culturel s'étaient également investis dans l’opération.
Gabriel Attal avait promis pas moins de 200 000 offres de stage aux élèves grâce à la plateforme “1 jeune 1 solution”, qui recense les propositions de stage depuis le 6 mars 2024. Une plateforme bien utiles pour celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de bénéficier des contacts professionnels de leurs parents, de leur famille ou de leurs amis. En effet, depuis le 25 mars 2024 ils ont eu accès à des offres de stage qui leur ont été spécifiquement destinées. Les lycéens ont pu y effectuer une recherche de stage en fonction du métier ou du domaine professionnel qu’ils souhaitaient découvrir, ainsi que de la ville dans laquelle ils habitent, puis candidater directement en ligne. Sur chaque offre figurent notamment : une description des activités réalisées pendant le stage ; les horaires ; le nombre de stagiaires pouvant être accueillis.
Mais selon Le Parisien, en date du 18 mai 2024, le site ne proposait à ce moment-là que 24 000 offres, et seulement 37 300 en cumulé depuis le lancement de la plateforme. À seulement 3 semaines du début des stages, entre 50 et 75% des élèves de seconde générale et technologique étaient encore sans solution, selon Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, interrogée sur Europe 1. De plus, la concurrence entre les élèves pour obtenir un stage est extrêmement forte, avec bien plus de demandes que d’offres. Dans un communiqué publié fin mars, le SNES-FSU exprimait sa crainte que ces stages n'aggravent les inégalités déjà existantes entre les élèves. Le syndicat s’inquiétait notamment des grosses disparités entre les familles, avec des réseaux professionnels inégaux.
A noter. Les élèves qui ne sont pas parvenus à trouver un organisme pour les accueillir ont eu la possibilité d’aller dans leur lycée, pendant les deux semaines prévues pour le stage. Durant ces quelques jours, il leur est indiqué des sites internet sur lesquels trouver des informations relatives à des environnements professionnels. Ils doivent également effectuer des recherches documentaires pour préciser ou parfaire leur projet d'orientation.
Gabriel Attal avait promis pas moins de 200 000 offres de stage aux élèves grâce à la plateforme “1 jeune 1 solution”, qui recense les propositions de stage depuis le 6 mars 2024. Une plateforme bien utiles pour celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de bénéficier des contacts professionnels de leurs parents, de leur famille ou de leurs amis. En effet, depuis le 25 mars 2024 ils ont eu accès à des offres de stage qui leur ont été spécifiquement destinées. Les lycéens ont pu y effectuer une recherche de stage en fonction du métier ou du domaine professionnel qu’ils souhaitaient découvrir, ainsi que de la ville dans laquelle ils habitent, puis candidater directement en ligne. Sur chaque offre figurent notamment : une description des activités réalisées pendant le stage ; les horaires ; le nombre de stagiaires pouvant être accueillis.
Mais selon Le Parisien, en date du 18 mai 2024, le site ne proposait à ce moment-là que 24 000 offres, et seulement 37 300 en cumulé depuis le lancement de la plateforme. À seulement 3 semaines du début des stages, entre 50 et 75% des élèves de seconde générale et technologique étaient encore sans solution, selon Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, interrogée sur Europe 1. De plus, la concurrence entre les élèves pour obtenir un stage est extrêmement forte, avec bien plus de demandes que d’offres. Dans un communiqué publié fin mars, le SNES-FSU exprimait sa crainte que ces stages n'aggravent les inégalités déjà existantes entre les élèves. Le syndicat s’inquiétait notamment des grosses disparités entre les familles, avec des réseaux professionnels inégaux.
A noter. Les élèves qui ne sont pas parvenus à trouver un organisme pour les accueillir ont eu la possibilité d’aller dans leur lycée, pendant les deux semaines prévues pour le stage. Durant ces quelques jours, il leur est indiqué des sites internet sur lesquels trouver des informations relatives à des environnements professionnels. Ils doivent également effectuer des recherches documentaires pour préciser ou parfaire leur projet d'orientation.
Comment se déroule le stage ?
Le stage d'observation pour les lycéens de seconde peut se dérouler sous la forme de : deux semaines au sein de la même structure ou de deux fois une semaine dans deux structures différentes.
Pour chaque élève, une convention de stage précise notamment : les conditions d’accueil , les activités prévues et les compétences visées. Le stage peut être effectué à l’étranger à condition que la structure qui accueille le lycéen remplisse les conditions réglementaires prévues, notamment : pouvoir sensibiliser l’élève à un environnement technologique, économique et professionnel ; lui permettre de développer son sens de l’engagement et de l’initiative ; représenter une opportunité pour le lycéen de préciser son projet d’orientation scolaire et professionnel.
Ce stage peut ne pas se limiter à de l’observation. Un lycéen de seconde peut ainsi participer à certaines activités de l'entreprise ou de l'organisme, à condition que cela soit précisé dans la convention de stage et se déroule sous le contrôle d’un responsable de la structure d’accueil. Les lycées doivent organiser un suivi de leurs élèves afin de s’assurer que les tâches qui leur sont confiées ne les mettent pas en danger et sont conformes à ce qui est prévu par la convention de stage.
Les lycées peuvent demander à leurs élèves de rédiger un rapport de stage.
Pour chaque élève, une convention de stage précise notamment : les conditions d’accueil , les activités prévues et les compétences visées. Le stage peut être effectué à l’étranger à condition que la structure qui accueille le lycéen remplisse les conditions réglementaires prévues, notamment : pouvoir sensibiliser l’élève à un environnement technologique, économique et professionnel ; lui permettre de développer son sens de l’engagement et de l’initiative ; représenter une opportunité pour le lycéen de préciser son projet d’orientation scolaire et professionnel.
Ce stage peut ne pas se limiter à de l’observation. Un lycéen de seconde peut ainsi participer à certaines activités de l'entreprise ou de l'organisme, à condition que cela soit précisé dans la convention de stage et se déroule sous le contrôle d’un responsable de la structure d’accueil. Les lycées doivent organiser un suivi de leurs élèves afin de s’assurer que les tâches qui leur sont confiées ne les mettent pas en danger et sont conformes à ce qui est prévu par la convention de stage.
Les lycées peuvent demander à leurs élèves de rédiger un rapport de stage.
Les dérogations
Des dispositions dérogatoires sont prévues pour les élèves qui effectuent un séjour de cohésion, une mission d’intérêt général dans le cadre du service national universel (SNU), une mobilité européenne ou internationale telle que prévue à l’article D. 331-68 du code de l’éducation d’une durée minimale de deux semaines au titre de la classe de seconde ou d’une durée minimale de quatre semaines au titre de la classe de première, pendant le dernier mois de l’année scolaire.
Ces élèves peuvent être dispensés d’effectuer la séquence d’observation en milieu professionnel, après accord de leur chef d’établissement. Les élèves peuvent également être dispensés de la séquence d’observation s’ils effectuent un voyage scolaire organisé par leur établissement sur la période prévue réglementairement pour les séquences d’observation (deuxième quinzaine de juin).
Mais aussi, les élèves de seconde de la série technologique hôtellerie et restauration (STHR), qui doivent déjà effectuer un stage d’initiation ou d’application de 4 semaines prévu dans leur formation initiale sont autorisés à ne pas réaliser le stage d’observation.
À savoir. Le fait de réaliser un stage en juillet et/ou août (stage intensif de langues réalisé en France ou à l’étranger ; stage pratique du Bafa ; stage au sein d’une institution…), de même que le fait d’exercer un job d’été, ne dispensent pas d’effectuer le stage d’observation de seconde.
Source des informations : Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse.
Ces élèves peuvent être dispensés d’effectuer la séquence d’observation en milieu professionnel, après accord de leur chef d’établissement. Les élèves peuvent également être dispensés de la séquence d’observation s’ils effectuent un voyage scolaire organisé par leur établissement sur la période prévue réglementairement pour les séquences d’observation (deuxième quinzaine de juin).
Mais aussi, les élèves de seconde de la série technologique hôtellerie et restauration (STHR), qui doivent déjà effectuer un stage d’initiation ou d’application de 4 semaines prévu dans leur formation initiale sont autorisés à ne pas réaliser le stage d’observation.
À savoir. Le fait de réaliser un stage en juillet et/ou août (stage intensif de langues réalisé en France ou à l’étranger ; stage pratique du Bafa ; stage au sein d’une institution…), de même que le fait d’exercer un job d’été, ne dispensent pas d’effectuer le stage d’observation de seconde.
Source des informations : Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse.