Coaching : pas de place à l’improvisation
14 octobre 2016 16:04
Vous souhaitez embrasser la carrière de coach ? Si vous n’avez pas l’obligation de suivre une formation, celle-ci reste fortement conseillée. De plus en plus demandé par les entreprises et les particuliers ayant recours au coaching, le titre de coach professionnel apporte du crédit à tout un secteur et favorise le business.
Passés experts dans leur domaine, certains professionnels se lancent dans le coaching. Leur but : accompagner et conseiller leurs clients pour les aider à atteindre leurs objectifs.
Cependant, le métier manque d’une réglementation. Actuellement pour exercer cette fonction, il n’est pas obligatoire de se former et le moindre quidam peut se revendiquer coach.
Face à ce vide administratif, plusieurs organismes se mobilisent et militent activement pour la professionnalisation du secteur. C’est le cas, entre autres, de l’International Coach Federation (ICF) qui délivre une certification. Il existe trois niveaux (ACC, PCC et MCC) en fonction du nombre d’heures de pratique.
Par exemple, pour être certifié MCC alias MasterCoach, le membre doit cumuler 2.500 heures de pratique.
Indéniablement, être coach certifié permet de gagner en crédibilité. Car ce sésame est de plus en plus demandé autant par les entreprises que par les particuliers désireux de s’offrir les services d’un professionnel de qualité. Mais cette distinction s’obtient sous certaines conditions. Tout d’abord, il faut devenir membre de l’ICF. Et comme être coach ne s’improvise pas, pour adhérer à l’organisation, il faut être formé ! « Nous sommes extrêmement rigoureux et exigeants quant à la formation des personnes », insiste Sabine Delemer, responsable communication au sein de l’antenne française de la fédération. C’est pour cela que l’ICF n’a cessé d’œuvrer pour une reconnaissance du métier par le ministère du Travail. Un engagement et une détermination qui se sont révélés payants puisque depuis 2016, il existe un titre de coach professionnel inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). L’ICF demande également à ses membres « de s’engager à respecter sa charte éthique ainsi que son code de déontologie » souligne Sabine Delemer. Quelque 28.000 coachs ont à ce jour rejoint les rangs de l’organisation. Les aspirants coachs, quant à eux, ont tout intérêt à suivre un cursus spécifique pour s’assurer un réel avenir dans la branche. D’autant que le marché est porteur, pesant pas moins de 2 milliards de dollars à l’échelle internationale ! A noter que les coachs ICF de la zone Europe représentent un quart des coachs certifiés dans le monde et réalisent un quart du business généré. D’après une étude réalisée par l’ICF de juillet 2015 à juillet 2016 auprès de 15.380 coachs de 137 pays, le revenu moyen annuel est de 51.000 dollars environ. L’heure de coaching étant facturée 231 dollars en moyenne.
Les 11 commandements du coach L’ICF a mis en place un référentiel de onze compétences à acquérir pour accompagner des personnes aussi bien dans une dimension personnelle que professionnelle. Divisées en quatre parties, elles doivent permettre de poser les fondations entre le coach et son client, de bâtir une relation basée sur une communication efficace et de permettre au client de devenir acteur de sa propre réussite. Pour découvrir l'intégralité des commandements du coach, cliquez ici !
Passés experts dans leur domaine, certains professionnels se lancent dans le coaching. Leur but : accompagner et conseiller leurs clients pour les aider à atteindre leurs objectifs.
Cependant, le métier manque d’une réglementation. Actuellement pour exercer cette fonction, il n’est pas obligatoire de se former et le moindre quidam peut se revendiquer coach.
Face à ce vide administratif, plusieurs organismes se mobilisent et militent activement pour la professionnalisation du secteur. C’est le cas, entre autres, de l’International Coach Federation (ICF) qui délivre une certification. Il existe trois niveaux (ACC, PCC et MCC) en fonction du nombre d’heures de pratique.
Par exemple, pour être certifié MCC alias MasterCoach, le membre doit cumuler 2.500 heures de pratique.
« Nous sommes extrêmement rigoureux et exigeants quant à la formation des personnes » Sabine Delemer de l'ICF
Indéniablement, être coach certifié permet de gagner en crédibilité. Car ce sésame est de plus en plus demandé autant par les entreprises que par les particuliers désireux de s’offrir les services d’un professionnel de qualité. Mais cette distinction s’obtient sous certaines conditions. Tout d’abord, il faut devenir membre de l’ICF. Et comme être coach ne s’improvise pas, pour adhérer à l’organisation, il faut être formé ! « Nous sommes extrêmement rigoureux et exigeants quant à la formation des personnes », insiste Sabine Delemer, responsable communication au sein de l’antenne française de la fédération. C’est pour cela que l’ICF n’a cessé d’œuvrer pour une reconnaissance du métier par le ministère du Travail. Un engagement et une détermination qui se sont révélés payants puisque depuis 2016, il existe un titre de coach professionnel inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). L’ICF demande également à ses membres « de s’engager à respecter sa charte éthique ainsi que son code de déontologie » souligne Sabine Delemer. Quelque 28.000 coachs ont à ce jour rejoint les rangs de l’organisation. Les aspirants coachs, quant à eux, ont tout intérêt à suivre un cursus spécifique pour s’assurer un réel avenir dans la branche. D’autant que le marché est porteur, pesant pas moins de 2 milliards de dollars à l’échelle internationale ! A noter que les coachs ICF de la zone Europe représentent un quart des coachs certifiés dans le monde et réalisent un quart du business généré. D’après une étude réalisée par l’ICF de juillet 2015 à juillet 2016 auprès de 15.380 coachs de 137 pays, le revenu moyen annuel est de 51.000 dollars environ. L’heure de coaching étant facturée 231 dollars en moyenne.
Les 11 commandements du coach L’ICF a mis en place un référentiel de onze compétences à acquérir pour accompagner des personnes aussi bien dans une dimension personnelle que professionnelle. Divisées en quatre parties, elles doivent permettre de poser les fondations entre le coach et son client, de bâtir une relation basée sur une communication efficace et de permettre au client de devenir acteur de sa propre réussite. Pour découvrir l'intégralité des commandements du coach, cliquez ici !
