Julie Victor : « Pour réussir un casting, il faut en passer quinze »
24 novembre 2015 15:41
La chanteuse et comédienne Julie Victor « fait ce qu’elle veut » tous les week-ends au théâtre Les Etoiles, à Paris jusqu’au 13 décembre. Celle que le public a pu découvrir dans des comédies musicales telles que Cabaret, Fame ou Sol en cirque, a accepté de jouer le jeu de l’interview avec Jemepropose.com. Elle nous parle de son spectacle musical plein d’humour et nous donne son « petit truc » pour éviter le trac. Artistes en tout genre, restez attentifs !
Julie Victor propose un one musical show plein d'humour.
Pourquoi avoir choisi de rire de vos galères avec ce spectacle ?
Le rire, c’est ce que je connais de mieux ! C’est le secret de la guérison. Puis, ça permet de prendre du recul. J’aime l’idée de faire rire les autres avec mes histoires, qui au fond, parlent à tout le monde. Ce sont des galères communes. Car à Paris, il n’y a pas vraiment de « Parisiens », mais beaucoup de personnes originaires de province [Elle est de Normandie, ndlr]. Lorsque je raconte mon arrivée – la vie est chère, dure, etc. – ils se reconnaissent. Mais l’histoire est avant tout un prétexte pour se rencontrer. J’apprends à connaître le public. Ce qui est important, c’est l’énergie qui se dégage, ce qui se passe, le lien que l’on tisse.
Vous abordez la question des castings, comment avez-vous vécu ces moments ?
Je parle un peu des castings, mais surtout des petits boulots de manière générale. Des castings, j’en ai passé ! Pour en réussir un, il faut en passer quinze ! On dépend beaucoup du désir des autres. Avec mon spectacle, je ne dépends que de moi-même et de mon équipe.
Tous les week-ends, je suis sur scène. J’ai fait de la comédie musicale, de la fiction pour la télévision, du long-métrage [à découvrir au printemps]… Mais là, je peux dévoiler mon univers, mes folies, ce qui me fait vibrer. Je ne me cache pas derrière un personnage. C’est terriblement grisant et complètement flippant.
Auriez-vous un conseil pour les artistes en devenir, ceux qui souhaitent aussi vivre de la scène et qui enchaînent les castings ? Comment éviter le trac par exemple ?
Je conseille de toujours aller au bout de ses rêves et de ses envies, il faut y croire quoi qu’il arrive. Il faut travailler – dur et beaucoup –, puis il faut aimer ce que l’on fait et y mettre tout son cœur. Sinon, pour lutter contre le trac, je mets quelques gouttes de Fleurs de Bach Rescue sous la langue. C’est mon petit truc pour ne pas perdre mes moyens.
Lorsque nous avons programmé cette interview, les attentats du 13 novembre n’avaient pas eu lieu. Et cette question qui n’avait pas lieu d’être, je me dois de vous la poser aujourd’hui. Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’idée de monter sur scène ?
Inquiète. Fébrile… J’ai peur. Nous avons tous peur et c’est important de le reconnaître. Mais il faut continuer. La scène, c’est toute ma vie.
Julie Victor fait ce qu’elle veut
Jusqu’au 13 décembre au théâtre Les Etoiles, à Paris
Julie Victor propose un one musical show plein d'humour.
Pourquoi avoir choisi de rire de vos galères avec ce spectacle ?
Le rire, c’est ce que je connais de mieux ! C’est le secret de la guérison. Puis, ça permet de prendre du recul. J’aime l’idée de faire rire les autres avec mes histoires, qui au fond, parlent à tout le monde. Ce sont des galères communes. Car à Paris, il n’y a pas vraiment de « Parisiens », mais beaucoup de personnes originaires de province [Elle est de Normandie, ndlr]. Lorsque je raconte mon arrivée – la vie est chère, dure, etc. – ils se reconnaissent. Mais l’histoire est avant tout un prétexte pour se rencontrer. J’apprends à connaître le public. Ce qui est important, c’est l’énergie qui se dégage, ce qui se passe, le lien que l’on tisse.
Vous abordez la question des castings, comment avez-vous vécu ces moments ?
Je parle un peu des castings, mais surtout des petits boulots de manière générale. Des castings, j’en ai passé ! Pour en réussir un, il faut en passer quinze ! On dépend beaucoup du désir des autres. Avec mon spectacle, je ne dépends que de moi-même et de mon équipe.
Tous les week-ends, je suis sur scène. J’ai fait de la comédie musicale, de la fiction pour la télévision, du long-métrage [à découvrir au printemps]… Mais là, je peux dévoiler mon univers, mes folies, ce qui me fait vibrer. Je ne me cache pas derrière un personnage. C’est terriblement grisant et complètement flippant.
Auriez-vous un conseil pour les artistes en devenir, ceux qui souhaitent aussi vivre de la scène et qui enchaînent les castings ? Comment éviter le trac par exemple ?
Je conseille de toujours aller au bout de ses rêves et de ses envies, il faut y croire quoi qu’il arrive. Il faut travailler – dur et beaucoup –, puis il faut aimer ce que l’on fait et y mettre tout son cœur. Sinon, pour lutter contre le trac, je mets quelques gouttes de Fleurs de Bach Rescue sous la langue. C’est mon petit truc pour ne pas perdre mes moyens.
Lorsque nous avons programmé cette interview, les attentats du 13 novembre n’avaient pas eu lieu. Et cette question qui n’avait pas lieu d’être, je me dois de vous la poser aujourd’hui. Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’idée de monter sur scène ?
Inquiète. Fébrile… J’ai peur. Nous avons tous peur et c’est important de le reconnaître. Mais il faut continuer. La scène, c’est toute ma vie.
Julie Victor fait ce qu’elle veut
Jusqu’au 13 décembre au théâtre Les Etoiles, à Paris
