Virginie : confessions d’une Petsitter marseillaise
6 février 2015 12:27
A 32 ans, Virginie démarre une activité de Petsitter ! Depuis quelques mois, c’est à Marseille que la jeune femme a l’art et la manière de prendre soin de chiens, chats, mais aussi de lapins et plus occasionnellement de furets. Pour Jemepropose, elle raconte ses débuts dans le milieu de la garde d’animaux.
Virginie, garde d'animaux, en compagnie de Joker, un staff de 5 mois. Copyright : DR
« Parallèlement à [son] travail », Virginie, 32 ans, vient de se lancer comme Petsitter, à Marseille. Et pour l’heure, « cela fonctionne très bien », remarque la jeune femme. Et pour cause, « de plus en plus » de gens souhaitent une alternative aux pensions spécialisées. « Des personnes m’ont dit qu’elles étaient trop chères, parfois 20 € la nuit », souligne Virginie.
Le prix n’est pas l’unique motivation des propriétaires. Le bien-être de l’animal a une grande importance. Et là aussi, Virginie a un argument de poids. En effet, « la region PACA est souvent très ensoleillée […]. Pour ma part, j'ai une terrasse : l'animal aime bien s’y prélasser pendant des heures. »
De son côté, Virginie qui « aime les animaux depuis [sa] plus tendre enfance », trouve également son compte. « Je me sens bien avec eux, dit-elle, il y a un échange, une bonne entente, je les chouchoute et ça leur plait. » Elle précise : « J'ai du respect pour l’animal et il me le rend bien par des câlins. »
Porter une attention spécifique à chaque animal
Pour mettre à l’aise ses hôtes à quatre pattes, Virginie fait en sorte de respecter leurs habitudes quotidiennes, aussi bien concernant la question des repas que celle du couchage. Eh oui, s’ils ont l’habitude de faire la sieste dans un panier ou qu’ils nécessitent un brossage journalier, notre Petsitter de choc s’adapte. « Il faut montrer à l’animal que je suis là pour lui et donc être attentive à ses faits et gestes, arriver à décoder ses besoins », explique-t-elle.
Pour établir ce lien de confiance, Virginie a ses petites astuces. Tout d’abord, lorsque l’animal arrive chez elle, elle « le laisse renifler partout » pour lui montrer « qu’il n’a rien à craindre ». Puis, elle lui indique les endroits où il peut circuler librement et lui montre aussi où trouver sa gamelle d’eau et de nourriture. Enfin, s’il s’agit d’un chien, elle le promène à heure fixe pour lui éviter de tourner en rond dans son domicile.
Virginie sait bien que garde d’animaux est un métier particulier et qu’il nécessite une certaine rigueur. Clairement, pour être un bon Petsitter, il faut être selon elle « disponible », « organisé », « attentif », tout en sachant s’adapter à différentes situations et donc être réactif.
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