Coup de coeur : place au burlesque avec les Demoiselles Mi-Sticks !
18 novembre 2014 10:58
Sur Jemepropose.com, on parle de vous ! Cette semaine, notre coup de coeur va à la troupe des Demoiselles Mi-Sticks qui sillonne la France avec son spectacle burlesque Silence, ça tourne" depuis maintenant quatre ans.
« Je vends du burlesque ! Un spectacle humoristique. On peut être beau, on peut être laid. A l’image du show ‘Cabaret’, avec Liza Minnelli, qui est à la fois glauque et drôle. » Et même touchant. Demoiselle M, alias Marlène Morro, convie le public à des soirées festives où la bonne humeur fait indéniablement partie du dress code.
Avec son spectacle ‘Silence, ça tourne’, un hommage au cinéma, elle et sa troupe sillonnent la France depuis quatre ans, avec pour objectif de vous dévoiler l’étendue de leur talent. Sans jamais trop en montrer… « C’est du burlesque, donc oui, il y a de l’effeuillage, précise la maîtresse de cérémonie. Mais cela n’a rien à voir avec du strip-tease. Et, ce n’est jamais vulgaire. » Une condition sine qua non pour cette enfant de la balle.
Tombée dans la marmite depuis qu’elle est toute petite, on peut dire qu’elle connaît bien, même très bien les ficelles du métier. A 12 ans, elle faisait déjà le show, notamment en tant que saxophoniste dans l’orchestre de son père. Puis à la petite vingtaine, avec sa formation de danseuse, elle intègre les cabarets parisiens traditionnels de type Lido. Elle devient même meneuse de revue au Folie’s Music-Hall à Marseille. Pendant plus d’un an, à chaque représentation, elle est applaudie par les 500 spectateurs qui s’emparent du lieu mythique.
Elle chante, danse, joue de la musique et dessine des costumes !
Le burlesque n’a donc pas toujours été une évidence pour cette artiste qui s’épanouit dans le chant, la danse et la musique. C’est autour de 30 ans qu’elle a enfin « le déclic ». « Je devenais maman et j’avais besoin de passer à autre chose. Avec le burlesque, j’ai découvert qui j’avais envie d’être, explique-t-elle. Je voulais du vrai et du contact avec le public. » Et d’ajouter : « En France, on met encore les gens dans des cases. Je n’avais pas envie d’être musicienne d’un côté et danseuse de l’autre. » Alors, il y a huit ans, elle monte la première troupe du genre du sud de la France.
Depuis, elle réalise une trentaine de dates par an. Sept à neuf artistes assurent le spectacle quand quatre à cinq personnes s’affairent en coulisses. Demoiselle M supervise tout : le déroulé, la mise en scène, le choix des décors jusqu’aux costumes qu’elle dessine elle-même. « Je ne suis pas une bonne dessinatrice, dit-elle amusée, mais je sais m’entourer de gens qui voient où je veux en venir. » Comme sa belle-maman, accessoiriste, à qui il arrive de concevoir un chapeau du début à la fin.
Pour devenir une Demoiselle Mi-Sticks – c’est leur nom en référence à l’orchestre familial –, point d’audition. « Je les recrute sur des coups de cœur », déclare-t-elle. « Je me déplace beaucoup. Je vais voir pas mal de spectacles, parce que j’aime ça et pour me maintenir au courant de ce qui se fait. Du coup, c’est en voyant les artistes sur scène que je recrute. » Et elle ne perd pas de temps. « Lorsque je suis conquise, je vais voir directement cette personne pour savoir si elle est intéressée. » Aujourd’hui, elle tourne avec une douzaine de talents.
Show must go on
Pour le jour de l’An, la joyeuse équipe vous attend à Carqueiranne (83) pour un dîner-spectacle qui s’annonce d’ores et déjà mémorable (140 euros par personne) et en février, à l’occasion de la Saint-Valentin, c’est à Paris que les Demoiselles Mi-Sticks feront le show. Dans le prestigieux 8e arrondissement de la capitale, elles vous attendront au Salon Hoche.
D’après Marlène Morro, les spectateurs repartent toujours conquis. « Nous n’avons jamais eu de retour négatif », dit-elle. Sauf peut-être une jeune femme qui « est sortie en hurlant et en claquant la porte ». Eh oui, son compagnon avait été choisi par les artistes pour être le « Guido » de la soirée. « On choisit trois hommes pendant le spectacle. Les filles les déshabillent. Ca reste toujours soft. Au pire, ils se retrouvent torse nu. Comme d’habitude, l’une des filles s’est effeuillée légèrement. Elle a terminé en bustier et culotte. Ca n’a pas été du goût de la petite amie », s’amuse-t-elle. Et de poursuivre : « J’ai d’abord cru à une blague, puis lorsque j’ai réalisé qu’elle s’en allait vraiment, j’ai poursuivi le spectacle en disant sur le ton de l’humour au Guido : ‘Cours, vole, rejoint ta femme.’ Mais il est revenu seul. Après ça, il ne voulait plus quitter la scène. Il voulait rester avec nous ! »
Alors, vous l'aurez compris, bon esprit et second degré exigés !
Un spectacle DMS production et Boudoir production
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